[Elèves d'art dramatique du Conservatoire de Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0759 FIGRPT0242 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historique Après les heures de bureau, entre deux pointages à l'ANPE ou deux cours à la Fac, des hommes et des femmes cherchent autre chose, se rêvent autrement, dans des cours d'art. Danse, peinture, théâtre... A Lyon comme ailleurs, des docteur Jekyll anonymes jouent comme des fous à Mister Hyde, les yeux dans les étoiles. Faire de l'art ? Apparemment, rien de très compliqué. Moyennant finances. L'agglomération lyonnaise est suffisamment riche en établissements, écoles, cours de toutes sortes pour satisfaire bien des quêtes. Satisfaire vraiment ? Reste à savoir ce qu'est effectivement un cours d'art dramatique (ou d'autre chose). Quelles en sont les bases ? Ce qu'il est censé apporter et ce qu'on vient y chercher. Evidemment, il n'y a pas de règles. On peut trouver de tout dans un cours d'art. Chacun a ses fantasmes quand il pousse la porte magique. Chaque prof, de son côté, a ses méthodes. Epanouissement personnel, dogmatisme, mégalomanie, volonté de dépaysement culturel, recherche de soi-même, hyper professionnalisme ou recherche de... subsides sont éléments à géométrie variable. Du temps, du travail, de la passion, on parle de ça aussi. Mais c'est au conservatoire, peut-être, qu'on trouve les vraies futures étoiles. Pour y être élève, il faut franchir le cap du concours. Ce concours pour lequel de nombreux élèves se préparent dans des cours privés. Souvent en vain. La sélection est dure. Une vingtaine d'élus en 1986 pour 80 inscrits au départ. Deux ans de cours, avec chant, escrime, expression corporelle au programme. Et art dramatique bien sûr, trois jours par semaine. Etre élève de Janine Berdin, cela veut dire maîtriser complètement, dès le départ, la technique théâtrale, la mémoire, la diction. Source : "Rêve de stars" in Lyon Figaro, p.46-48.

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